Étienne Moulinneuf

MOULINNEUF Etienne

Marseille 1706 - 1789 Le Cours de Marseille en 1786 Huile sur toile d'origine H. 62,5 - L. 75,5 cm Provenance: Resté dans la descendance jusqu'à ce jour; Bibliographie: Julie PELLIZZONE Souvenirs I (1787-1815), publications de l'Université de Provence, Paris, 1995. L'auteur, fille de l'artiste et mémorialiste, décrit longuement le tableau, identifiant les principaux personnages, depuis les trois violonistes aveugles, «Monsieur Revest, chanoine de Saint Victor» et surtout «le petit Vincent bossu avec son habit vert pomme, sa coiffure à la hérisson et son gros bouquet qu'il présente à une dame». Le Grand Cours de Marseille porta aujourd'hui le nom de Cours Belsunce. Le nom de Moulinneuf apparait dans le Mercure de France du mois d'octobre 1756 comme professeur à l'Académie des Arts de Marseille, où il expose dans la «salle du modèle» un portrait en miniature. En 1760 il présente un Cabinet de musique et un sujet animalier à la gouache (Cf. Michel et Fabrice Faré, La Vie silencieuse en France; La Nature - morte eu XVIIIe siècle, pp. 360 - 362 - Fribourg 1976).

Etienne MOULINNEUF (Marseille 1715 - 1789)
Nature morte à la partition, flûte, médaillon antique et gravure à la scène pastorale Toile Signé au centre, dans le cadre de la gravure en bas à gauche MOULINNEUF INVENIT 62,5 x 75 cm Provenance: Vente anonyme, Milan, Sotheby's, 30 novembre 2004, n° 48, reproduit R.M

Etienne MOULINNEUF (Marseille 1715 / 20 -1789)
Nature morte au baromètre
Toile.
74 x61 cm.

Signée en bas du baromètre Peint parMoulinneuf.

Etienne Moulinneuf est un peintre de naturemorte spécialisé dans le trompe l'œil. Professeur et secrétaireperpétuel de l'Académie de Peinture et de Sculpture de Marseille,fondée en 1753 sous le patronage de l'Académie de Paris, ilconserva cette fonction jusqu'à la Révolution et participaactivement aux expositions de cette institution.
Les œuvresd'Etienne Moulinneuf ont fait l'objet d'une étude dans l'ouvrage deMichel et Fabrice Faré (voir M. et F. Faré, La vie silencieuse enFrance, la nature morte au XVIIIe siècle, Fribourg,1976).
C'est dans le courant du XVIIIe siècle que lesinventions de différents types de thermomètre prennent leur essordans plusieurs pays d'Europe.
Le physicien suédois AndersCELSIUS fit construire en 1741 un thermomètre à mercure, gradué desorte que 0 correspondait au point d'ébullition de l'eau, et 100 aupoint de congélation de l'eau, qui fut utilisé de 1742 à 1750 àl'observatoire d'Uppsala. À la même époque, le secrétaire perpétuelde l'académie des Beaux-Arts de Lyon, Jean-Pierre CHRISTIN(1683-1755), fit construire par l'artisan lyonnais Pierre CASATI unthermomètre à mercure à échelle centésimale ascendante, qu'ilprésenta le 19 mars 1743 à l'assemblée publique de cetteAcadémie.
Sur le baromètre peint par Moulinneuf, il estindiqué Baromètre et thermomètre réglés et faits par André Casati[…] En 1771.
Il pourrait s'agir d'un descendant duconstructeur reconnu Pierre Casati.